Ce site est un miroir du site de mon laboratoire accessible à www.ccr.jussieu.fr/lovm

Il a été ouvert à la suite de la censure qui nous a été imposée, et sans que nous en soyons préalablement informés, en ce qui concerne une page Web dans laquelle nous avions mentionné la mauvaise conduite scientifique de certains de mes anciens collaborateurs.
La publication de cette page avait été dictée par notre crainte de voir à nouveau des chercheurs peu scrupuleux utiliser à notre insu des résultats obtenus par une stagiaire de mon équipe.
Pour des raisons techniques, cette censure a interdit l’accès à notre site pendant quelques jours et a interféré avec notre activité de communication.
Nous estimons qu’il est de notre devoir d’informer nos collègues de ces exemples qui rejoignent le lot des trop nombreux cas de spoliation et tricherie qui polluent notre communauté scientifique .
Les faits que nous rapportions sont les suivants :
En 1998, j'ai participé à la création de l'unité 515 de l'INSERM en apportant la thématique NOV/CCN, les compétences de mon équipe en biologie moléculaire et un renfort essentiel en statutaires.
Un an plus tard, Y. Le Bouc a intégré dans son équipe deux chercheurs de mon groupe. En leur permettant de poursuivre les recherches qui avaient été préalablement développées sous ma direction, Y. Le Bouc a transféré dans son groupe les thématiques originales de mon équipe.

Nos travaux ayant précédemment établi que la corticosurrénale est un site majeur d’expression de nov (travail effectué avant notre arrivée à l’Inserm), C. Martinerie a effectué, à mon initiative et sous ma direction scientifique une étude de l’expression du gène nov dans des corticosurrénalomes qui nous ont été fournis par l’intermédiaire de Y. Le Bouc.
Après le départ de mon équipe, un article relatant des résultats de travaux effectués, à mon initiative, sous ma direction scientifique et avec des crédits obtenus dans le cadre de contrats qui m'avaient été personnellement attribués a été publié par Y. Le Bouc, C. Martinerie, M. Laurent et C. Gicquel qui ont délibérément retiré mon nom et celui du Pr. S. Kyurkchiev de la liste des co-auteurs. Le Pr. Kyurkchiev avait purifié à ma demande les anticorps utilisés dans ce travail pour valider les résultats qui avaient été obtenus avec des sera non purifiés.
Bien que nous ayons fourni toutes les preuves de ma responsabilité et de notre implication dans ce travail, le CNRS et l'INSERM font la sourde oreille.

Afin de lutter contre ces actes de mauvaise conduite scientifique, et prévenir une nouvelle utilisation abusive de nos travaux, il m'a semblé essentiel de rendre public le rapport d'activité concernant le travail effectué par une étudiante que j'avais accueillie dans mon groupe, parce que les résultats et le matériel biologique qu'elle avait obtenus lors de son stage ont été séquestrés par les membres de l'unité 515 lors du départ de mon équipe.
Les organismes dont dépendent ces chercheurs peu scrupuleux ne pourront nier l'existence de ces résultats et mon implication dans ce travail lorsqu'il sera sur le point d'être publié.

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